Elle vient de sortir un coffret événement, « Dorothée l’essentiel » (édité chez Universal) célébrant ses 35 ans de carrière. Soixante-douze titres dont treize inédits, qui ont le goût de ces « années Dorothée », celle de nos enfances.

Mais au fait, son enfance à elle, Dorothée, quel souvenir en garde-t-elle ?
La star raconte…
« Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement nostalgique mais j’ai encore en mémoire l’odeur du café au lait et le goût des tartines de beurre salé que préparait ma grand-mère maternelle. Nous y avions droit, après les journées à la plage, en Bretagne, où je passais toutes les vacances scolaires. Moi qui n’aimais pas tellement manger – à part les sucreries! – j’en salive rien que d’y penser.
Petite fille, quand mes parents, Jacqueline et Maurice, avaient décidé que je ne pouvais pas bouger si mon assiette n’était pas finie, alors je passais de longs moments à table. Et le chien, à mes pieds, grossissait de ce que je lui refilais en douce!
Ingénieur à son compte, mon père travaillait beaucoup et je ne crois pas être partie plus de deux ou trois semaines en vacances avec lui de toute ma vie… Il ne m’a pas manqué pour autant parce que nous partagions des moments de vraie complicité. Il adorait chanter! Rina Ketty ou Georges Brassens – avec lequel il avait d’ailleurs un petit air de ressemblance! Plus jeune, il avait fait partie de la chorale de Bourg-la-Reine, où nous vivions. Le soir, il me faisait réciter mes leçons en chanson. Il est décédé lorsque j’avais 23 ans, mais je pense que s’il avait vécu plus longtemps, nous aurions sûrement fait un disque ensemble… C’est peut-être mon seul regret. Je me souviens, donc, qu’il improvisait des airs à partir de mes poésies, mes conjugaisons et que nous reprenions en choeur. Ça marchait bien! A part pour les maths, qui n’ont jamais été mon fort.

Magazine Gala – Amélie de Menou
1 commentaire
dupoto · vendredi 1 novembre 2019 à 19:07
très bien !