En 1971, la jeune Frédérique Hoschedé joue la pièce « Un caprice » d’Alfred de Musset, qu’elle a adaptée et mise en scène. Cette représentation fait l’objet d’un concours pour lequel on a fait appel à Jacqueline Joubert afin de présider le jury. Jacqueline Joubert vient de quitter la direction des variétés et s’apprète à créer un service pour la jeunesse au sein de l’ORTF.
Frédérique est amie avec Isabelle Arrignon, que l’on retrouvera plus tard dans « Récré A2. La mère de cette dernière est une amie de la célèbre speakerine mais également de Mme Hoschedé. Celle qui va bientôt devenir Dorothée tape dans l’oeil de Jacqueline Joubert qui lui trouve « une tête à faire de la télévision ». Premier prix du jury en poche, la jeune femme continue ses études jusqu’à obtenir une licence d’anglais qui lui servira pour travailler dans le tourisme comme elle se l’était imaginé.
Mais en 1973, elle est invitée à passer des essais à la maison de la radio.
« Mes essais je m’en souviens encore. On m’installa sur un fauteuil et des gens passaient, avec des échelles, me parlaient, me disaient bonjour. N’ayant jamais fait de télévision, ce que je ne savais pas, c’est qu’au dessus de moi il y avait un micro et en face de moi une caméra. En gros j’étais sur un plateau de télévision et je ne m’en étais pas rendu compte! Ils voulaient en fait vérifier comment je réagissais à tout cela. Après un moment, une voix me dit: » Revenez-nous voir dans une semaine! » »
Elle fait alors ses débuts à la télévision dans « Les Mercredis de la Jeunesse » qui ne survivra pas à la fin de l’ORTF.
Avant de la mettre à l’antenne, Jacqueline Joubert, pragmatique, décida de changer le nom de sa nouvelle recrue. Frédérique était un prénom à ses yeux trop compliqué à prononcer pour les enfants et de plus unisexe. N’évoquons pas « Hoschedé » qui, pour elle, n’était ni fait, ni à faire! Elle s’appellerait dorénavant Dorothée.
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