Du 01 octobre et jusqu’à la mi-décembre Pierre Dudan, artiste poète cède à la fantaisie en s’attribuant un ami imaginaire, le lézard le plus petit du monde : Zanett. Il est illustré à l’image par un point lumineux vert, mais on peut avoir un aperçu de la bestiole lorsque Pierre Dudan se saisit d’une loupe de bijoutier. Sa « maison » est une petite pyramide posée sur le piano de celui avec lequel il partage ses histoires. Car Zanett a une origine: le musicien a fait sa connaissance alors qu’il pompait de l’eau dans sa maison en Guadeloupe. II a aperçu ce minuscule point lumineux, qui lui a lancé un rayon dans l’œil et s’est mis à converser avec lui. Bien avant le temps des hommes, Zanett était un zanettosaure. Il était un roi, il était énorme. Mais ayant attrapé la folie des grandeurs, une voix venue du ciel l’a condamné à devenir minuscule et à contempler l’évolution des bipèdes qui allaient le remplacer sur Terre. Cette histoire illustre un peu celles racontées par Pierre Dudan : il fait parfois passer des messages, l’air de rien, à la jeune génération, en se fondant sur sa propre expérience.

De cette séquence furent éditées 2 disques, aux éditions « Petit Menestrel » et « Adès » et illustrés par Nadine Forster.


Pierre Dudan natif de Moscou en février 1916, commence sa carrière à l’âge de 16 ans en Suisse. Il chante dans des cabarets et arrive à Paris en 1936. Il débute comme pianiste. Son premier succès est la chanson « Parti sans laisser d’adresse », chantée par Lucienne Boyer.



La guerre le ramène en Suisse et il se fait connaître avec sa chanson « Le café au lait au lit » (1939), chantée dans toute la France sous l’Occupation.


Après la guerre, il revient à Paris et après dix ans de succès, effectue des tournées de cabaret dans le monde entier. En 1960, en partie ruiné par diverses entreprises malheureuses (ouvertures de cabarets, production de films), il part vivre au Canada.
En 1977, il reçoit le Grand prix international « In Honorem » du disque de l’Académie Charles-Cros et la même année, il se voit gratifié du Premier Prix de la chanson poétique de l’Académie de Montmartre pour l’ensemble de son œuvre.
Au cours de sa carrière, il écrit 1700 chansons, dont plusieurs deviennent de grands succès, notamment « Mélancolie » et « Clopin-clopant » (1946), cette dernière sur une musique de Bruno Coquatrix, qui fut reprise par de nombreux chanteurs (Barbra Streisand, Frank Sinatra, Juliette Greco…).

On lui doit aussi de nombreux livres, comme « La peur gigantesque de Monsieur Médiocre » (1947), « Les cent pas dans ma tête » (1969), « La terre a une taille de guêpe »(1970)…

Il tourne également 37 films et séries télévisées.
Il meurt le 4 février 1984 à Épalinges, district de Lausanne.

Source additionnelle:
Livre: « Nos années Récré A2 (1978-1988) »

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A suivre
C'est LE jouet de la fin des 70's, tous les petits garçons le commande au Père-Noël…