Dorothée dans « L’Instit »

Début 2004, pendant plusieurs mois, une rumeur circule… Dorothée ferait son retour sur le petit écran mais pas en tant qu’animatrice.
On apprend en fait que Dorothée à passer des essais pour prendre la relève de Gérard Klein dans la série « L’Instit ». En effet, celui-ci à décider d’arrêter de jouer les enseignants après 11 ans de bons et loyaux services. Le poste étant bientôt vacant, qui pourra lui succèder?
Jean-Luc Azoulay arrive à convaincre sa protégée de passer le casting. L’animatrice a déjà tourné dans des séries produites par AB mais aussi au cinéma au début de sa carrière.
25 ans plus tard, Dorothée reprend donc sa casquette d’actrice et doit passer des essais.

Diffusée pour son premier épisode le 17 février 1993 sur France 2, la série a été créée par Pierre Grimblat et Didier Cohen sur une idée de François Mitterrand qui souhaitait transmettre des valeurs civiques par l’intermédiaire d’une fiction. Le président Mitterrand souhaitait que cette série soit rapidement diffusée et puisse ralentir la poussée du FN, notamment lors des élections municipales à venir de 1995.
Cette série, incarnée par l’acteur Gérard Klein s’est vendue dans une soixantaine de pays et réunissait jusqu’à 12 millions de téléspectateurs sur France 2 !

Si le talent de Dorothée était suffisant pour François Truffaut ou Robert Enrico, si le réalisateur Jean Sagols était lui aussi convaincu, les responsables de la fiction de France 2 estimaient que l’image de Dorothée était trop associée à son émission sur TF1 et ont eu peur de la réaction des enseignants.

Rappelons pour l’anecdote qu’on a déjà vu Dorothée dans ce rôle d’institutrice dans le clip « Le bon Dieu » en 1984.

Le site « Les pages Dorothée » me rappelle que la belle a également tenu le rôle d’une enseignante dans un « Collaro Show » en 1984 puis en 1985, dans l’émission « Macadam » sur FR3.

En 2019, on a finalement pu retrouver Dorothée dans un film grâce à un caméo dans «Nicky Larson et le parfum de Cupidon», l’adaptation du dessin-animé par Philippe Lacheau. Dorothée, en quelques secondes, crève à nouveau l’écran de son charme désormais mythique.