Olivier-minne
TELE Rien ne prédestinait Olivier Minne, né le 18 mars 1967 en Belgique, à devenir un des animateurs incontournables du paysage audiovisuel français. Après avoir tenté des études de droit et de lettres, il décide de déménager à Paris pour y suivre des cours d’art dramatique. Pour subvenir à ses besoins, Olivier Minne intègre la chaîne Antenne 2 en tant qu’aide administratif. Le jeune homme semble digne de confiance si bien que Jacqueline Joubert, première speakerine depuis au service de la chaîne, lui fait passer un casting.
Deux jours avant de prendre ses fonctions, il est introduit par Lionel Cassan dans l’émission « Tout, tout, tout, vous saurez tout » sur Antenne 2 et fait donc ici sa première apparition à la télévision.
Olivier Minne est engagé comme présentateur de programmes de 1990 à 1993. Au fur et à mesure, son professionnalisme et son dynamisme font leurs preuves. Toujours en 1991, Agnès Vincent, alors responsable des programmes jeunesses d’Antenne 2 et de FR3, lui confie successivement la présentation des jeux « Les Mondes fantastiques », de 1992 à 1994 sur FR3 et « Génies en Herbe » également sur FR3.
En 1992, il tient une chronique dans l’émission « Matin Bonheur » sur France 2 avant d’en devenir l’animateur de 1994 à 1997. Il est également en charge de la présentation du « Concours de l’Eurovision » et se voit confier les rênes du divertissement « Jeux sans frontières » au côté de Jean Riffel. En 1998, Olivier Minne présente « Nouveaux Mondes », une émission basée sur l’exploration. Parallèlement à sa carrière parisienne, le présentateur anime l’émission mensuelle « 7ème ciel » sur la chaîne belge RTL-TVI.
En 1997, il présente et co-produit « Le cercle de minuit » toujours sur la Deux. De 1999 à 2002, il anime des magazines consacrés au cinéma sur 13ème Rue. En 2000, il rejoint la Cinquième pour présenter « Les écrans du savoir ». En 2003, il accepte d’animer le jeu « La Cible » ainsi que le divertissement culte « Fort Boyard ». France 2 lui fait confiance pour plusieurs prime times, parmi lesquels « Femmes à l’honneur », « la Fête de la musique », ou de nombreuses soirées hommages. Il anime aussi « Un monde presque parfait », puis « 60 secondes pour rire » jusqu’en 2007.
En 2007, il crée sa propre maison de production, « Olivier Productions », afin de produire des pièces de théâtre et des fictions. Le retour en grâce se produit à partir de 2010 lorsque « France Télévisions » rappelle l’animateur sur France 3 pour les émissions « Toutes les idoles que j’aime », « Tous vos amis sont là » ou « Ma ville en rire ». En 2011, Olivier Minne fait le choix de poursuivre sa carrière exclusivement sur France 2, et se voit confier les rênes de « Dans les coulisses du show ».
En 2014, c’est le retour du mythique jeu « Pyramide » et c’est à Olivier Minne que l’on confie la présentation de célèbre jeu jusqu’en 2015. De février 2015 à août 2016, Olivier Minne anime quotidiennement un nouveau jeu « Joker ». Après un passage sur Gulli pour animer le jeu d’aventures « Tahiti Quest », il reprend l’antenne de France 2 dès mars 2017 pour coprésenter avec Sidonie Bonnec le nouveau jeu « Tout le monde a sont mot à dire ».
Il annonce, sur Twitter, le 5 septembre 2019 qu’il sera à la présentation de « Boyard Land » le jeu dérivé de « Fort Boyard » pour l’hiver. THEATRE En 1997, il donne la réplique à Marc Hollogne dans sa pièce « Marciel monte à Paris » qui est télédiffusée. En 2005, il a l’idée de produire la pièce de théâtre de Georges Feydeau, « Un fil à la patte », elle aussi diffusée sur France 2 et jouée par les animateurs de la chaîne dans laquelle il joue le rôle de Jean. La pièce, mise en scène par Francis Perrin, fut un succès d’audience avec plus de 5 millions de téléspectateurs et marque le retour du théâtre en prime time sur une chaîne nationale, ce qui n’avait plus été le cas depuis 1984. Il a réitéré l’opération en 2006 avec l’opérette « Trois jeunes filles nues » de Yves Mirande, Gustave Quinson, Albert Willemetz et Raoul Moretti dans laquelle il joue le rôle de Jacques, vue par 4 300 000 téléspectateurs.
En 2007-2008, il produit « La Dame de chez Maxim » de Georges Feydeau avec 30 comédiens professionnels pour France 2 qui remporte elle aussi un franc succès. En 2009, il coproduit la pièce d’Eugène Labiche « Le Plus Heureux des trois » pour le festival d’Avignon. En 2013-2014, il incarne le détective Sherlock Holmes dans une adaptation théâtrale du « Le Chien des Baskerville » mise en scène par Jean-Luc Revol.
En 2016, il produit « L’Hôtel du libre-échange » de Georges Feydeau, pièce jouée par les animateurs de France 2 et diffusée sur la chaine. En 2017, il produit « Un chapeau de paille d’Italie » d’Eugène Labiche, pièce également jouée par les animateurs de France 2 et diffusée sur la chaine.
FICTION Olivier Minne a fait des apparitions dans la série « Un gars, une fille », incarnant un copain de Jean dans quelques épisodes. En 2007, il fait une apparition dans la série « Samantha oups! » où il incarne son propre rôle.
En 2008, il a endossé des rôles pour diverses séries télévisées: un chirurgien dans « SOS 18 » sur France 3, un professeur de tennis dans l’épisode « Une femme comme les autres » de la série « Section de recherches » sur TF1, ou encore un chroniqueur judiciaire dans « À tort ou à raison » sur la RTBF et France 3 pour la rentrée 2009.
Il joue le rôle du Prince Charmant dans Cendrillon, l’un des « Trois contes merveilleux », adaptés des Contes de Grimm et Perrault, qu’il produit en 2007-2008 pour France 2, joué par 44 animateurs de la chaîne.
En 2011, il joue en tant que guest dans quatre épisodes de la série « Les semaines de Lucide » pour Série Club ainsi que six nouveaux épisodes de la série « À tort ou à raison » pour la RTBF et France 3 dans laquelle il partage le rôle principal avec Marianne Basler, Alexandra Vandernoot et Bernard Yerlès. Il joue le premier rôle masculin auprès de Line Renaud dans le téléfilm « Simple question de temps » réalisé par Henri Helman et diffusé le 5 juin 2012 sur France 3.
LITTERATURE Olivier Minne est un grand admirateur du comédien français Louis Jourdan devenu une star après guerre aux États-Unis. L’animateur le connaissait bien et avait recueilli durant cinq années ses souvenirs et ses confidences, avant sa disparition le 14 février 2015. Il a écrit la biographie officielle de l’acteur publiée en 2017 : « Louis Jourdan : Le dernier French lover d’Hollywood »
Il a écrit des ouvrages sur les speakerines : 1996: « La saga des speakerines » aux Éditions Michel Lafon 2018: « Speakerines, une histoire de femmes à la télévision » aux Éditions du Rocher
Source Télé-Loisirs Ozap
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