Dans le 74ème épisode de la série animée « Goldorak », Actarus et ses amis viennent à bout du terrible Grand Statéguerre. La menace étant écartée, le Prince d’Euphor et sa soeur, Phénicia, décide de repartir reconstruire leur planète mise à feu et à sang avant l’exil d’Actarus à bord du robot géant.
Le dernier épisode diffusé le 24 octobre 1980 porte pour titre « Ce n’est qu’un aurevoir »…
(Rediffusion le 19 octobre 1983 toujours dans « Récré A2 » , le 13 septembre 87 dans « Graffi’6 » sur M6 et le 17 juin 1988 au « Club Dorothée » de TF1.)
… une suite était-elle prévue ?
En tout cas, il aura fallu attendre plus de 30 ans avant de revoir Actarus à bord de son Goldorak sur Terre et cette fois-ci, non pas dans une version animée mais en Bande Dessinée.
Les éditions « Kana », spécialisées dans la diffusion de mangas, proposent à parir du 15 octobre 2021 de découvrir la suite des aventures de notre héros.
L’album propose une histoire inédite de 133 pages écrites par Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, supervisée et approuvée par Go Nagai (le créateur du manga original). L’histoire prend place après la fin de l’anime de 1975.
Resumé:
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa soeur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale. Mais, des confins de l’espace, surgit le plus puissant des golgoths : l’Hydragon. Alors que le monstre de l’ultime Division Ruine écrase les armées terriennes, les exigences des derniers représentants de Véga sidèrent la planète : sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour quitter leur pays et laisser les envahisseurs coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum, il ne reste qu’un dernier espoir… Goldorak.
Mon avis:
Un petit bijou! Mieux que l’original, quand même pas mais un très bel hommage, très respectueux. Un scénario riche et profond qui n’hésite pas à jouer avec la noirceur des sentiments de nos héros. De l’aventure, des combats magistraux, de l’émotion notamment à travers de douloureux souvenirs et de l’Amour (avec un grand A)… Mais je n’en dirais pas plus.
L’histoire est superbe, très bien articulée et digne d’un bon scenario de blockbuster pour le cinéma. Mais qu’attendent-ils pour nous proposer un film de « Goldorak » ? Si je pense au grand écran, c’est qu’en fait, après les 3h de lecture de la BD, j’ai l’impression de sortir d’une salle de projection. Le graphisme, les couleurs, le format et la mise en page des vignettes qui composent l’album nous donnent un réel effet de mouvement et de dynamisme.
Certaines vignettes sont à couper le souffle. De magnifiques hommages sont rendus aux passages cultes de la série animée et même au générique. L’adaptation des personnages dans un style plus moderne est très réussie et les héros n’ont rien perdu de leur caractère, ni de leur charme, bien au contraire.
A la fois moderne et adulte, cette nouvelle aventure de « Goldorak » raviera les fans mais aussi les enfants, les petits comme les grands, encore faut-il avoir les références. Pendant la lecture et surtout après, on n’a qu’une envie, c’est de replonger dans la série d’animation pour se rafraichir la mémoire sur certains éléments et détails qu’on a pu oublié avec le temps.
Bref, vous l’aurez compris j’ai adoré. Si il devait y avoir un bémol, ce serait sur certaines ellipses qui parfois cassent un peu le rythme de lecture mais rien de méchant.
Un grand BRAVO et surtout MERCI aux auteurs de cet excellent ouvrage déjà culte !
Par contre, je trouve que cette aventure manque d’un titre, avez-vous des suggestions ?
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