<<< RETOUR VERS Jacques Martin #01 Les débuts
<<< SUITE DE Jacques Martin #02 Bon Dimanche
Le 2 février 1980, c’est la cinquième édition des César et à cette occasion, un référendum a désigné les 10 meilleures chansons françaises parmi lesquelles « Je chante » de Charles Trenet que Jacques Martin interprétera lors de la cérémonie.
En avril, Jacques Martin retourne sur les planches reprenant sa pièce « Une case de vide » dans une version revue et corrigée, au théâtre Antoine cette fois-ci.
Fin 1980, maître Jacques retrouve les dimanches d’Antenne 2 avec « Dimanche Martin », calqué sur « Bon dimanche », toujours depuis le Théâtre de l’Empire. C’est le départ d’une nouvelle aventure qui, bel exploit de longévité, va tout de même maintenir l’animateur à l’antenne jusqu’en mars 1998 !
Après le générique de lancement du programme, Jacques Martin, descendant d’une pseudo-montgolfière, annonce que le but de l’émission est de « faire oublier les soucis ».
La première est diffusée le 21 décembre 1980 et commence dès 11H15 avec « Entrez les artistes » que Jacques Martin co-présente avec Daniel Patte et qui, avant le journal de la mi-journée, passe en revue l’actualité culturelle (cinéma, music-hall, théâtre, ballet, cabaret, etc) et propose des reportages concoctés par toute une équipe de journalistes spécialisés chacun dans leur domaine (Bernard Matignon,France Veber, Nicolas Petitjean, Lysiane Gordon, Dominique
Rabourdin, Josette Raimbault, Frédéric Carey, etc)
Vers 13h20, c’est au tour de « Incroyable mais vrai ! » (calqué sur le format américain « That’s incredible ! » créé par Alan Landsburg), composé d’invités venant sur le plateau réaliser des exploits en direct et d’images insolites et surprenantes venues des quatre coins du globe.
L’animateur présente l’émission en compagnie du journaliste et chansonnier Pierre Douglas.
Au printemps 1981, Catherine Ceylac succède à Pierre Douglas à la co-présentation. Elle sera elle-même remplacée par Muriel Hees à la rentrée 1981, puis, au printemps 1982, ce sera au tour de l’américaine Linda Newton d’être co-animatrice jusqu’à la fin du programme en juin 1983.
Tout comme dans « Bon dimanche » quelques années auparavant, une série américaine est diffusée : des nouveaux épisodes de « Drôles de dames » puis suivra à la rentrée 1981 « Vega$ » et d’autres séries au fil des saisons de « Dimanche Martin », totalement inédites chez nous pour la plupart d’entres elles (« Magnum », « L’homme qui tombe à pic », « CHiPs » ou encore « Mac Gyver » pour ne citer qu’elles).
Vers 15h15, la très populaire « Ecole des fans », que l’on n’avait pas revue depuis juin 1978, marque son grand retour pour le plus grand plaisir des téléspectateurs. Chantal Goya en est l’invitée et même Stéphane Collaro vient épauler son vieux complice. Robert « Bob » Quibel est à la contrebasse et Albert Lévy au piano (remplacé plus tard par Pino Lattuca).
Puis vers 15h50 débute l’émission « Les voyageurs de l’histoire » : sur une idée d’Alain Decaux, Jacques Martin revisite de façon fantaisiste de grands évènements de l’histoire de France. A bord de l’Histronef, des sièges, une console futuriste autour de laquelle les passagers se réunissent, des casques, des micros et la voix impérieuse du chef du « Centre d’Exploration du Temps » qui supervise chaque mission. Tous vêtus de combinaisons spatiales, le capitaine-pilote Jacques Martin et ses quatre jeunes co-pilotes, les « histronautes », sont prêts à s’engouffrer dans une faille temporelle chaque semaine. Au cours de leurs voyages, ils découvrent la vie quotidienne des temps passés, rencontrent des personnages célèbres (des extraits de documentaires et des séquences en dessin animé illustrent ainsi un fait, une date ou une bataille). La première émission est consacrée à la Préhistoire et l’on y voit même le comédien Jean-Pierre Castaldi prendre les traits d’un homo sapiens.
Enfin vers 16h20, c’est le dernier module de la journée : dans un décor rétro, Jacques Martin accueille les amoureux de danse de salon pour un « Thé dansant » qui donne son titre à l’émission. Comme dans les années 1950, l’orchestre met l’ambiance et les artistes se succèdent devant un public qui danse sur le parquet, vêtu à la mode de cette époque.
A la baguette, Robert Quibel dirige ses musiciens, les « Merry Boys ». Derrière le micro, en plus de Jacques Martin et ses invités, le quintette « Stardust » entonne quelques classiques. C’est l’occasion pour maître Jacques d’interpréter les airs d’opérette qu’il affectionne tant et d’être rejoint par des stars du genre comme par exemple Georges Guétary, présent lors de la première.
Parmi les habitués de ce rendez-vous musical, on y retrouvera régulièrement les chanteurs Nelly Gustin et Charles Level (ce dernier remplacera même Jacques Martin le temps de deux émissions en décembre 1984).
« Thé dansant » tirera sa révérence le 23 juin 1985.
Le 28 septembre, Jacqueline Alexandre le reçoit dans « Face à vous » (où il est entouré de ses principaux collaborateurs de « Dimanche Martin » tels que Daniel Patte ou Bob Quibel) et propose un reportage sur les coulisses de l’émission.
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