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Le 3 janvier 1982, on retrouve Jacques Martin sur FR3 dans le second numéro de « Les japonais absents », une émission dans laquelle quatre nippons se font passer pour une équipe de télévision japonaise qui réalise un reportage sur la culture française en interviewant les vedettes du petit écran hexagonal avec des questions farfelues. L’animateur fait partie des « piégés » et, non décontenancé, se prend au jeu en répondant en faux japonais.

Le 23 janvier sur Antenne 2, venu promouvoir « Les Grosses Têtes » de RTL dont il est l’un des pensionnaires réguliers, Jacques Martin est aux côtés de Philippe Bouvard et Philippe Castelli dans la nouvelle émission du samedi soir de Michel Drucker « Champs-Elysées » qui a débuté la semaine précédente.

Le 27 février, Antenne 2 retransmet en direct de la Salle Pleyel la 7ème nuit des César et Jacques Martin est, aux côtés de Pierre Tchernia, l’un des maîtres de cérémonie. A cette occasion, accompagné par Michel Legrand au piano, il improvise un morceau chanté essayant de faire participer les stars du cinéma français assises au premier rang : Yves Montand, Simone Signoret, Gérard Depardieu, Michel Piccoli, Isabelle Adjani, ou encore Catherine Deneuve, rien que ça ! C’est également lui qui remettra cette année-là un César d’honneur au réalisateur Andrzej Wajda.

Voici pour les plus courageux le passage intégral:

Le 6 avril, il est invité sur Antenne 2 dans l’émission du midi « Passez donc me voir » de Philippe Bouvard où il vient avec Gérard Klein faire la promotion du film de Jacques Rouffio « La passante du Sans-Souci ». Ils y jouent tous deux aux côtés de Romy Schneider et Michel Piccoli, Jacques Martin y interprétant un patron de cabaret parisien à la fin des Années folles.

Dans le cadre de l’émission-magazine d’information de FR3 « Le nouveau vendredi » du 27 août 1982, lors d’un reportage sur le pensionnat et sa discipline, Jacques Martin évoque ses souvenirs de pensionnaire chez les Jésuites.
Le 13 septembre, dans l’émission « Aujourd’hui la vie », Jacques Martin fait partie, avec Jean Marais et Alain Decaux entre autres, des cinq personnalités sélectionnées par cinq téléspectatrices qui auront chacune le privilège de partager leur journée avec celui qu’elles ont choisi.
C’est également le 13 septembre que Jacques Martin et quelques transfuges des « Grosses Têtes », qui cartonne sur l’antenne de RTL depuis plus de cinq ans, inaugurent le tout premier numéro du « Théâtre de Bouvard » sur Antenne 2 à 19h45. Pendant 15 minutes et afin de maintenir une audience certaine jusqu’au sacro-saint JT de 20h, ils y commentent autour de Philippe Bouvard l’actualité et des faits de société, le thème de cette première émission étant les impôts. (cette nouvelle émission s’apparente plus au départ à une discussion de comptoir mais évoluera deux mois plus tard dans le format que l’on connait et qui a fait son succès, à savoir de jeunes comédiens prometteurs jouant une succession de sketchs).

Le 17 novembre, Jacques Martin participe avec d’autres personnalités à l’émission « Moi je » produite par Pascale Breugnot sur Antenne 2 où ils doivent tous répondre à des questions délicates et directes en lien avec leur salaire, leurs privilèges, etc…
Aux côtés d’artistes tels que Catherine Allégret, Georges Beller ou Jean-Pierre Darras, il participe le 13 décembre à la toute jeune émission-jeu « L’académie des 9 » qui a démarré en septembre.


Enfin, le 31 décembre, au Pavillon Gabriel aménagé en cabaret de style « Lido », il co-anime avec Philippe Bouvard et Michel Drucker la soirée de la Saint-Sylvestre de la chaîne qui s’intitule « 82 sur son 31 » mêlant spectacle , humour et variétés dignes d’un réveillon télévisuel. Maître Jacques y interviewe des artistes, taquine Bouvard et Drucker qui, à leur tour, le lui rendent bien, et chante sa chanson des Aristochats. Une séquence pastiche du JT d’Antenne 2 intitulée « 82 et des poussières » où, en compagnie de Daniel Patte et Robert Chapatte, Jacques Martin présente et commente de façon exagérée ou tendancieuse des séquences d’actualité retraçant des événements qui se sont déroulés en 1982. Par exemple, des interviews truquées de politiciens, des sujets politiques traités comme des rencontres sportives, une présentation de la météo très fantaisiste, etc… En un mot, un bon moment d’auto-dérision télévisuelle. Le champagne semble avoir coulé à flots avant l’émission car contrairement à ses deux comparses, Jacques Martin semble dirait-on très « fatigué » toute la soirée…

Le 3 janvier 1983, Antenne 2 retransmet depuis la cathédrale d’Angers l’oratorio « Le roi David », oeuvre musicale du compositeur franco-suisse Arthur Honegger, dans lequel Jacques Martin est le narrateur-récitant.
Le 11 février, le magazine « Aujourd’hui la vie » évoque les plaisirs de la danse de salon et le regain d’intérêt à l’égard des thés dansants. Parmi les invités, Jacques Martin est présent et interprète « Fleur bleue », une chanson de Charles Trenet.

Le 26 mai, le thème d’« Aujourd’hui la vie » est « Peut-on rire de tout ? » et l’animateur y est à nouveau invité. Sa confrontation avec l’académicien Louis Leprince-Ringuet à propos de la chrétienté est restée dans les annales. Jacques Martin semble visiblement alcoolisé et attaque violemment son interlocuteur qui ne comprend pas qu’on puisse rire de tout et plus particulièrement qu’on brocarde la religion en faisant des sketchs sacrilèges (pour l’anecdote, l’académicien a exigé que Pierre Desproges ne soit pas présent sur le plateau alors que ce dernier était invité à l’émission ce jour-là, Jacques Martin a donc été convié à sa place).

Le 18 septembre 1983, c’est la rentrée de « Dimanche Martin » : « Incroyable mais vrai » est remplacé par le jeu « Si j’ai bonne mémoire », diffusé juste après le JT de la mi-journée. Jacques Martin propose à trois candidats de jouer avec certains éléments de leur propres vies afin de remporter des cadeaux. Il est épaulé dans sa tâche par la pétillante animatrice Julie Bataille, chargée notamment de lire les portraits de chaque candidat, le juge-arbitre Jacques Forestier et accompagné par l’orchestre du fidèle Robert Quibel.

Le 1er janvier 1984, Jacques Martin est l’invité de l’émission culte dominicale d’Antenne 2 « Gym tonic » présenté par les divines Véronique & Davina qui ont convié également les danseuses du Crazy Horse pour fêter dignement ce nouvel an.

Du 3 au 6 janvier, entouré de Stéphane Collaro, Thierry Roland et Jacques Legras, l’animateur est invité au « Théâtre de Bouvard » : ils viennent raconter des blagues, évoquer leurs souvenirs et des canulars qu’ils ont réalisés par le passé.

En avril, on retrouve Jacques Martin sur les planches du théâtre Marigny : dans la pièce « J’y suis, j’y reste » de Raymond Vincy et Jean Valmy, il reprend le rôle du cardinal de Tramone, légat du pape.
Promotion oblige, Daniel Bilalian lui consacre le 25 avril un reportage dans Antenne 2 Midi (A voir ici: Antenne 2 Midi – 25.04.1984). Le 28, Michel Drucker l’accueille à « Champs-Elysées » et l’animateur arrive sur le plateau en ecclésiastique dans son costume de scène. Le 4 mai, il est reçu au 13h d’Yves Mourousi sur TF1. Le lendemain, on le retrouve sur FR3 dans l’émission du samedi soir « La vie de château », présentée par Jean-Claude Brialy qui reçoit ses invités du monde du spectacle chez lui dans son domaine de Monthyon.

Du 3 au 10 juillet, Philippe Bouvard reçoit à nouveau Jacques Martin qui, selon le principe de l’émission, tire au sort des sujets de sketches qui sont interprétés par les comédiens-pensionnaires du « théâtre ». Ces derniers vont même jusqu’à parodier « Si j’ai bonne mémoire » sous le regard très amusé de l’animateur invité.

Le 16 septembre 1984, c’est la rentrée de « Dimanche Martin » et pour la première de la saison de « Si j’ai bonne mémoire », l’animatrice Charlotte Sciandra remplace Julie Bataille (pour la petite anecdote, elles ont toutes deux ponctuellement présenté Récré A2). Nicolas Sarkozy est dans la salle et Jacques Martin le fait monter sur scène en rappelant qu’en tant que maire de Neuilly-sur-Seine c’est ce dernier qui l’a marié un mois plus tôt avec sa nouvelle femme Cécilia qui deviendra quelques années plus tard… Mme Sarkozy.

Le 26 janvier 1985, on retrouve Jacques Martin dans « Sex Machine », un des programmes des « Enfants du rock », aux côtés des deux présentateurs Philippe Manoeuvre et Jean-Pierre Dionnet et participe, entre deux clips vidéo, à un sketch-parodie de sa propre émission « Thé dansant » dans lequel il licencie les 2 rockeurs.

Le 16 mars, « Les carnets de l’aventure » fête ses cinq ans et Pierre-François Degeorges reçoit à bord du trois-mâts Le Belem amarré sur la Seine quelques figures d’Antenne 2. On y retrouve pêle-mêle Drucker, Pivot, Ockrent, Chancel, Dorothée ou encore Jacques Martin qui donnent leur opinion sur la notion d’aventure et dont les propos sont émaillés d’extraits d’anciens reportages de l’émission.

Le 8 avril, dans « Aujourd’hui la vie », Dominique Verdeilhan reçoit des artistes tels que Nicole Croisille, Jesse Garon et Jacques Martin venus interpréter d’anciennes chansons françaises, évoquer leur goût pour le répertoire d’antan en lien avec leurs souvenirs d’enfance et leur rapport avec le public. L’animateur y interprète « Les vieilles de chez nous » et « Envoi de fleurs », deux titres que l’on retrouve sur son 33t sorti cette même année, « Jacques Martin chante pour sa Maman ».

Le 23 juin, Jacques Martin propose un best of de son « Ecole des fans » en rediffusant des extraits des meilleurs moments de la saison écoulée.

Le 15 septembre 1985 , « Dimanche Martin » fait sa rentrée avec deux nouveautés : « Si j’ai bonne mémoire » et « Thé dansant » n’étant pas reconduits, l’animateur propose deux nouveaux modules « Tout le monde le sait » et « Kiosque à musique ».
Vers 13h20, « Tout le monde le sait » est un jeu dont le principe est basé sur l’observation : trois candidats doivent répondre à sept questions (plus une question subsidiaire) à partir de documents filmés ou de séquences en plateau, trois réponses leur sont proposées parmi lesquelles une seule est correcte, chacune de leurs bonnes réponses prenant la forme d’un numéro qu’ils doivent apposer sur une plaquette de sept cases. Si, en fin d’émission, un candidat trouve la bonne combinaison de sept chiffres, la porte du coffre-fort s’ouvre et dévoile les cadeaux (par exemple un tour du monde pour deux personnes en première classe, un camping-car, un voilier, etc…).En cas d’échec des trois candidats, les cadeaux sont remis en jeu la semaine suivante et des lots de consolation leur sont offerts.
Bob Quibel et son Ensemble sont toujours là et la partie variétés est assurée par de nombreux artistes invités chaque semaine (pour cette première, Enrico Macias, Patrick Bruel et le groupe Gold entre autres).

A 16h15, avec « Kiosque à musique », maître Jacques fait partager aux téléspectateurs son amour de la musique classique, de l’opérette et de l’opéra-comique. Il co-présente l’émission avec la comédienne Laurence Badie. Tous deux en costume 1900, au milieu du public déguisé et de jeunes filles de pensionnat d’époque, Jacques Martin grimé en vieux beau, le professeur Le Trouadec et Laurence Badie dans le rôle de la mutine Mme Chalupot. Dans un décor rappelant le casino de Vichy, les deux complices y accueillent l’ensemble orchestral d’Antenne 2, composé de trente musiciens dirigés par Daniel Dechico. Ils échangent quelques banalités, présentent et commentent les oeuvres interprétées.

Les 18 et 25 septembre sur FR3, Jacques Martin, avec d’autres humoristes, participe à l’émission « Drôles de stars ». Pour sa part, il évoque Fernand Raynaud, sa complicité avec Jean Yanne, les ficelles du métier et les imitateurs qu’il estime être une des singularités de ces dix dernières années.

Le 23 octobre, il apparaît sur TF1 dans « La chance aux chansons », l’émission de Pascal Sevran et y interprète « Les lunettes » (une chanson dont est l’auteur-compositeur et qui a même fait l’objet en 1978 d’une sortie en 45t) et raconte également une anecdote sur Charles Trenet.

Toujours sur TF1, le 25 octobre 1985, c’est la première cérémonie des 7 d’or en direct du Lido et présentée par Etienne Mougeotte et Patrick Sabatier. Organisée par le magazine Télé 7 Jours, elle décerne des récompenses aux professionnels et programmes de la télévision française. Jacques Martin est en compétition face à Drucker, Foucault, Pivot et Polac dans la catégorie du meilleur animateur mais c’est le présentateur d’ « Apostrophes » qui rafle le 7 d’or cette année-là.

Le 14 décembre sur Antenne 2, Philippe Bouvard réunit sur scène les membres de son académie des « Grosses Têtes » pour fêter la 2500ème du programme star de RTL. Les deux compères Jacques Martin et Jean Yanne font bien évidemment partie des convives !

Le 25 décembre on retrouve Jacques Martin sur FR3 dans l’émission hommage « Une vie en chansons : Luis Mariano » dans laquelle il parle d’un duo qu’il a fait avec cet artiste ainsi que de ses propres imitations du chanteur.
Enfin pour la soirée du réveillon du 31 décembre sur FR3, Jacques Martin est l’un des invités d’une émission hommage consacrée à Fernand Raynaud dans laquelle les humoristes d’aujourd’hui louent le talent du comique vedette des années 60 trop tôt disparu.

Article écrit par Lorenzo Ham. Merci à lui.
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